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Image d'une petite sirène

L'apport incontestable des soeurs Fox

L'apport incontestable des soeurs Fox

● Vers 1848 à Hydesville, une bourgade de l'état de New York, une famille du nom de Fox - composée des parents et de deux filles demeurant au foyer, Margaret, 14 ans, et Kate, 11 ans - vivait dans une demeure de cette petite ville. Des coups y retentissent régulièrement, mais les Fox sont incapables d'en découvrir l'origine malgré des fouilles répétées. En 1848, les bruits s'intensifient, au point que les locataires ne parviennent plus à trouver le sommeil. Dans la nuit du 31 mars, Kate, par défi, demande au trouble-fête de répondre à ses questions. A la surprise générale, "l'esprit" - car personne ne croit déjà plus qu'il s'agit d'un plaisantin humain - répond par une série de coups.

● Le bruit fait autour de cette étrange affaire détermine très vite un véritable engouement : nombreux sont ceux qui croient avoir trouvé le moyen de communiquer avec les morts. Le 14 novembre 1849 se tient à Rochester, autour des deux jeunes Fox, la première réunion des adeptes du "spiritisme" - comme l'on dit alors. Un comité d'études est fondé afin d'examiner les manifestations relevant de cette discipline.

● Par la suite, Kate et Margaret, accompagnées de leur mère, font des tournées dans tous les Etats-Unis, et jusqu'en Angleterre : à chaque fois, leur prestation connaît un immense succès. Elles n'attendent plus désormais que le hasard les mette en communication avec les morts, mais elles suscitent la manifestation de ceux-ci, en concentrant leur capacité d'attention sur des tables rondes qui se mettent à se mouvoir lorsque le défunt veut intervenir. La mode des tables tournantes naît alors. Mais la presse, dans son ensemble, continue à vilipender les deux soeurs, et les Églises se montrent totalement opposées aux pratiques qu'elles préconisent.

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Citations

Même si un homme a commis le mal mille fois, ne le laissez point le faire encore (Udânavarga).
En dehors de l'amour, un homme ne vit pas : il s'agite (Maurice Toesca).
Comme un petit sac ne peut contenir un grand chapeau, comme une corde trop courte n'atteint pas le fond du puits, toute chose porte en elle sa propre limite (proverbe chinois).
Les petits ruisseaux font les grandes rivières (proverbe français).