Suite de la croyance
Suite de la croyance
● Cependant, au XIIe siècle, par l'intermédiaire de traductions latines de l'arabe, la nécromancie, élevée à la dignité de science, devient quasiment un savoir que l'on traite comme tel. Les expériences nigromantiques se retrouvent dans des traités de magie comme le Picatrix, le Liber sacratus ou le Liber vaccae qui circulent dès le XIIIe siècle et dont il est assuré qu'ils étaient lus avec attention dans les milieux lettrés, les cours royales, princières, et jusqu'à la Curie romaine. Au XIVe s siècle, de nombreux procès impliquant de hauts personnages ou des savants comme Cecco d'Ascoli (1327) témoignent de cette effervescence intellectuelle autour de la nigromancie.
● Au XVe siècle, le ton change. De l'idée de commerce avec les démons, on passe à celle de pacte avec le Diable, et on pense que les sorciers, et surtout les sorcières, constituent une secte dont l'objectif est de renverser l'ordre chrétien.
Citations
Le premier symptôme de l'amour vrai chez un jeune homme, c'est la timidité, chez une jeune fille, c'est la hardiesse (Victor Hugo).
Le dragon engendre un dragon et le phénix un phénix (proverbe chinois).
La conversation raccourcit la route, et le chant le travail (proverbe russe).