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Jeune femme blonde souriante

Portrait du signe Cheval au féminin

Le Cheval au féminin

● La femme Cheval est rarement belle. Pas même mignonne ou touchante. Cela ne veut nullement dire qu'elle est laide. Elle garde toujours l'aspect d'une jeune fille androgyne, avec ses cheveux drus qu'elle aime porter à la garçonne, ses mâchoires quelque peu saillantes - signe d'une forte volonté - et ses gestes brusques et nets. La voix est pleine et grave. Musclée comme Diane la chasseresse, la native marche d'un pas rapide et décidé. Toute sa personne dégage une grande vivacité et laisse entrevoir une réserve nerveuse inépuisable. Elle se maquille rarement et très peu. Il faut aussi signaler qu'elle porte des jupes ou des robes beaucoup moins souvent que des pantalons serrés qui moulent merveilleusement ses cuisses fermes et élancées.

● La femme Cheval est tout ce qu'on veut, sauf docile et paresseuse. Elle sait ce qu'elle veut et remue ciel et terre pour l'obtenir. Elle sait aussi ce qu'elle vaut et exige que les gens le reconnaissent. Les obstacles ne la découragent pas.

● Elle sent qu'elle est parfaitement égale à l'homme sinon supérieure. C'est pourquoi elle supporte si difficilement les pratiques misogynes de la société contemporaine. Elle milite avec acharnement, seule ou au sein du M.L.F., pour forcer le respect des hommes, pour faire prévaloir ses droits de femme.

● Douée de volonté et de discernement, détestant la frivolité et la dépendance, la native se lance dans la vie comme un cavalier charge l'ennemi. Elle choisit précisément les activités qui sont jusque-là considérées comme le domaine exclusif de la gent masculine. Et elle réussit, parfois brillamment, contre le souhait de ses détracteurs. Elle n'est pas toujours aimée des hommes, dont la plupart ne la regardent pas comme une vraie femme, mais elle force leur estime et les oblige à remettre en question leur prétendue supériorité de mâles.

● C'est dans sa vie privée qu'elle connaît des problèmes qui la désemparent. Où peut-elle trouver un homme à aimer qui l'accepte comme elle est et qui ne se sente pas diminué à côté d'elle ? Pour fuir la solitude, elle est la plupart du temps obligée de céder - en aimant des hommes faibles, efféminés, qui seraient heureux qu'elle porte la culotte, ou en s'effaçant et en s'écrasant devant les hommes qu'elle se serait choisis. L'une ou l'autre solution lui est également douloureuse. Une fois mariée, elle sera confrontée au pénible choix entre la poursuite de sa carrière professionnelle qui lui tient à coeur et ses devoirs de mère de famille et maîtresse de maison. Elle sera le lieu d'un tiraillement atroce. Et quelle que puisse être sa décision, elle aura sur le coeur un lourd sentiment de culpabilité ou de regret. Parfois la religion l'aide à surmonter sa tristesse.

● Pourtant, sa situation n'est pas nécessairement si dramatique. La native peut certainement atténuer la rigueur de ses difficultés. Elle pourrait, si elle le voulait, ménager les hommes qu'elle aime, sans pour autant renoncer à sa dignité, au lieu de s'en prendre systématiquement à eux comme s'ils étaient les seuls responsables de la misogynie actuelle dans le monde. Elle doit aussi exercer une profession différente de la leur afin d'éviter les occasions de conflit et de rivalité. Quant au second problème, il est toujours possible de concilier dans une certaine mesure vie professionnelle et vie familiale. D'ailleurs, la femme Cheval n'a pas intérêt à abandonner complètement sa carrière, son dynamisme ne lui permettant pas d'être femme au foyer à plein temps.

● Qu'elle veuille le reconnaître ou non, la femme Cheval accepte mal sa féminité qu'elle trouve ingrate, et regrette secrètement de ne pas appartenir à l'autre sexe, pensant que la vie est tout de même plus facile pour un homme. On perçoit sous le voile de son assurance un fond de complexe d'infériorité. Mais elle n'a ni à envier les hommes, ni à se comparer à eux. Comme disait Rousseau, "en ce qu'ils ont de commun, les deux sexes sont égaux; en ce qu'ils ont de différent, ils ne sont pas comparables".


Citations

L'amour , tel qu'il existe dans la société, n'est que l'échange de deux fantaisies et le contact de deux épidermes (Chamfort).
Les femmes vont plus loin en amour que la plupart des hommes, mais les hommes l'emportent sur elles en amitié (La Bruyère).
Les yeux échangent leur regard et les êtres existent (proverbe chinois).
Le monde appartient à qui sait le prendre (proverbe italien).