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NGUYEN Ngoc-Rao
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NGUYEN Ngoc-Rao - Petite biographie

● Ancien correspondant du New York Times.
● Ancien collaborateur du Washington Post.
● Astrologue, écrivain, auteur d'une quarantaine d'ouvrages.
● Ancien conseiller de la Société Astrologize Me, Inc. (U.S.A.).
● Membre émérite de l'Association pour la Recherche en Sciences Divinatoires et Médicales Asiatiques (Canada).

Le texte suivant est un condensé de ma grande autobiographie qui a été écrite en anglais et qui a pour titre : Vietnam, My Native Land. L'accent est mis ici, non pas sur mes activités patriotiques, politiques et professionnelles passées, mais principalement sur l'exercice de mes dons de voyance. Mes expériences prémonitoires ont en effet joué un très grand rôle dans ma vie et dans celle d'autres personnes, et constituent depuis 40 ans mon occupation majeure.

● Je suis né dans une famille paysanne, dans un obscur village situé à environ 200 km au sud-est de Hanoï (capitale du Vietnam). J'étais initié dès l'âge de 3 ans à diverses disciplines divinatoires chinoises, disciplines que ma famille avait pratiquées depuis au moins sept générations — l'astrologie et la géomancie chinoises, le yi-king, le feng shui, etc. Je montrais des aptitudes exceptionnelles, à tel point que j'étonnais même mon père, qui était aussi mon maître.

● À partir de l'âge de 4 ans environ, j'avais la réputation de pouvoir prévoir avec bonne précision les perturbations météorologiques. Je pouvais ressentir, vingt-quatre heures à l'avance, orages, averses ou inondations dans un rayon de 200 kilomètres. Ma famille s'appuyait toujours sur mes prévisions pour décider ou non de mettre à sécher au soleil les récoltes du riz tel ou tel jour. Ma sensibilité a été soumise à des tests scientifiques maintes fois depuis, et les résultats ont été presque toujours concluants.

● Pendant la grande disette qui sévissait au Nord-Vietnam début 1945, où plus d'un million de personnes moururent de faim, mon flair contribuait à sauver ma famille de 10 personnes. En allant pêcher dans les étangs et rivières, je savais par intuition où jeter ma ligne pour attraper des poissons à coup sûr. Aussi, tel un cochon qui découvre des truffes, je savais d'instinct où creuser dans une rizière inondée pour débusquer un crabe ou une anguille, ou dans un champ pour trouver des racines comestibles.

● Fin 1945, construction de la maison familiale en briques pour remplacer notre vieille paillote. L'emplacement exact de la maison avait été décidé par mon père suivant les règles de la géomancie chinoise. Mon avis était légèrement différent: j'estimai que la maison devait être installée à 12 mètres plus loin, au bout de notre terrain de 4.000 mètres carrés. Mon père acquiesça. Au cours de l'année 1946, notre terrain était canonné et bombardé à plusieurs reprises par les forces expéditionnaires françaises. Toutes les maisons voisines ainsi que l'emplacement initialement prévu pour la nôtre ont été atteints, mais notre maison n'a jamais subi de dégâts, et elle tient encore debout à l'heure actuelle.

● Entre 1946 et 1948, ma famille participait à la résistance contre les forces colonialistes françaises. Mon village comptait 6 groupes d'une cinquantaine de résistants armés chacun. Mon père commandait un de ces groupes. Se fiant à mon flair, il me confiait la mission de reconnaissance pour guider les activités de son groupe. Résultat: avec ses innombrables attaques, embuscades et accrochages, le groupe de mon père connaissait plusieurs victoires mais ne subissait pas de pertes, alors que dans tous les autres groupes il y avait des blessés, des morts et des disparus.

● Au cours des années 1949 et 1950, les forces françaises faisaient de grandes avancées, jetant sur les routes des millions de gens fuyant les zones de combat. Ma famille suivait cet immense flot, errant de village en village, de province en province. Les personnes égarées dans ces déplacements désordonnés étaient innombrables, mais mon flair aidait à en retrouver un certain nombre. En tout cas, tous les douze membres de ma famille se sont toujours retrouvés. Les réfugiés étaient souvent bombardés ou mitraillés par les avions français, mais toute ma famille restait indemne.

● De 1951 à 1954, les forces françaises perdaient progressivement du terrain, et la mainmise communiste devenait de plus en plus féroce. Sur mes conseils, mon père vendit toutes ses terres et la maison familiale, devenant ainsi "prolétaire terrien". C'est ainsi qu'il pouvait échapper à la tragique Réforme Agraire qui débuta en 1954. Celle-ci coûtait la vie à quelque trois cent mille propriétaires terriens ou "riches paysans", et valait la déportation à environ deux millions d'autres.

● Août 1954, après la défaite française à Dien Bien Phu, le rideau de fer est tombé très rapidement sur nos villages. Un soir, trois commissaires communistes armés jusqu'aux dents vinrent rendre visite à ma famille et menacèrent de nous fusiller tous si nous essayions de fuir pour prendre la route du Sud-Vietnam. Mon père, pris de peur, était d'avis de rester. Mais moi, faisant appel à l'astrologie chinoise, pensais que nous avions de bonnes chances de nous échapper. Le lendemain matin, les douze membres de ma famille se répartirent en 3 groupes, chaque groupe empruntant un chemin différent pour rejoindre Hanoï. Après bien des péripéties, nous nous retrouvâmes tous à Hanoï, où nous prîmes un avion militaire français pour descendre vers le Sud du pays, en zone non communiste.

● De 1955 à 1957, je poursuivais tranquillement mes études académiques, tout en perfectionnant mes connaissances en sciences divinatoires chinoises. Puis de 1958 à 1961, j'enseignais dans un lycée. Comme le régime de Saïgon d'alors était d'inspiration catholique, intégriste et puritaine, la pratique des sciences divinatoires était interdite car considérées comme des "superstitions". En conséquence, je n'exerçais mes dons prémonitoires que très discrètement, et uniquement à titre bénévole.

● Début 1962, après avoir examiné de mon horoscope chinois et interrogé le Yi-king, je décidai d'abondonner l'enseignement et de travailler dans le journalisme. Mon succès fut immédiat. Je devins en peu de temps le plus célèbre journaliste vietnamien de l'époque, à tel point que le New York Times puis le Washington Post m'engagèrent pour les représenter au Vietnam. Ma rémunération était fabuleuse.

● Courant 1965, je construisis ma grande maison de 17 pièces dans la ville de Saïgon. Je suivis mon instinct et les règles de la géomancie chinoise. Conséquence: ma maison, contrairement à quelques maisons voisines, n'était jamais touchée par les roquettes communistes. Elle a été confisquée par les autorités communistes après la chute de Saïgon en raison de mon absence (j'étais alors réfugié en France), et elle est actuellement utilisée comme dispensaire public.

● Pendant la période 1962-1970, j'allais très souvent couvrir les opérations militaires lancées par les forces américaines et/ou sud-vietnamiennes. Les unités qui acceptaient ma présence suivaient souvent mes indications et n'essuyaient jamais de pertes: elles ne tombaient jamais dans une embuscade et ne marchaient jamais dans un champ de mines.

● Bien que n'ayant aucune sympathie pour le régime pourri de Saïgon, je le considérais comme un mal moindre que le communisme. C'est pourquoi, suivant les indications astrologiques que j'avais pu établir, j'écrivis au président Ngo Dinh Diem pour l'avertir d'un imminent attentat contre sa personne. Une semaine plus tard, le 22 février 1962, le palais présidentiel fut bombardé par deux chasseurs rebelles et détruit en grande partie. Diem et toute sa famille s'en sortirent indemnes, et je reçus leurs remerciements discrets.

● Octobre 1963, j'écrivis de nouveau à Diem pour le prévenir d'un nouveau complot. Mais en même temps je lui demandai de libéraliser le régime. Apparemment Diem n'était pas content de moi: il ne me répondit pas. Le 1er novembre suivant, un coup d'Etat éclata: Diem et son frère Nhu furent renversés et assassinés.

● À la même période, comme le président John F. Kennedy me semblait vouloir vraiment aider les Sud-Vietnamiens à combattre les communistes, je m'intéressai à lui. Début octobre 1963, par l'intermédiaire de l'ambassade des États-Unis à Saïgon, j'essayai d'envoyer un message à Kennedy, lui disant que, d'après mes calculs astrologiques, il risquait d'être l'objet d'un attentat. Je ne sais pas si mon message avait été effectivement envoyé ou pris au sérieux. On sait ce qui est arrivé à Kennedy un mois plus tard.

● Juin 1969, je fus arrêté et jeté en prison par la police politique de Saïgon. Je subissais des interrogatoires et des tortures pendant 6 mois. On voulait connaître mes sources parce que dans mes milliers d'articles de journaux j'avais pu révéler des cas de corruption, d'incompétence et de compromission des plus hauts dirigeants du pays. On voulait aussi me traduire devant le tribunal militaire (dont la seule sentence possible était la peine capitale) pour trahison, parce que j'avais entretenu des contacts avec tous les milieux, y compris les vietcong (communistes du Sud). J'aurais pu m'évader de prison grâce à des complicités, mais l'astrologie chinoise et le Yi-king me conseillaient de ne pas le faire. Je restais donc patiemment en prison jusqu'à ce que, cédant à la pression de la presse internationale, on vînt me sortir de là et me conduire immédiatement sous bonne garde dans un camp d'entraînement militaire. Les dirigeants du pays voulaient absolument me faire taire.

● Après 3 mois d'entraînement, je devins soldat deuxième classe (mes diplômes académiques auraient dû me faire entrer dans une école d'officiers). Je fus affecté dans une unité de combat près de la frontière avec le Cambodge. Le commandant de mon unité, qui m'avait connu avant comme journaliste, me consultait chaque fois qu'il voulait lancer une opération de ratissage ou de reconnaissance. C'est ainsi que pendant les 7 mois de ma présence, mon unité ne supportait que des pertes insignifiantes.

● Fin octobre 1970, l'astrologie chinoise et le Yi-king m'avertirent que l'heure de ma libération était venue et que de bonnes âmes allaient m'aider. Je désertai immédiatement l'armée sud-vietnamienne et essayai de me rendre à Phnom-Penh, capitale du Cambodge. Il me fallait aller à pied, courant le danger de tomber sur des forces sud-vietnamiennes ou leurs alliées cambodgiennes, ou sur des brigands de tous bords, et bravant les champs de mines ou les bombes que les avions américains déversaient.

● Après 11 jours de marche à travers la jungle cambodgienne, je parvins exténué mais indemne à Phnom-Penh. Là, comme par miracle, je rencontrai un ancien ami journaliste japonais, dont le visage ressemblait beaucoup au mien. Je le persuadai sans peine de me donner son passeport. Et c'est avec ce passeport que j'atterris le 31 décembre 1970 à l'aéroport du Bourget, près de Paris. Je demandai immédiatement l'asile politique, et fus le premier Vietnamien à obtenir le statut officiel de réfugié politique en France.

● Au cours du second semestre 1975, après la prise du pouvoir au Sud-Vietnam par les communistes, plusieurs membres de ma famille et leurs propres familles voulaient fuir le pays par la mer, comme plus de deux millions d'autres personnes. C'étaient des "boat people". À chaque fois, je m'appuyais sur l'astrologie chinoise et le Yi-king pour indiquer aux membres de ma famille la façon et le timing de procéder. En fin de compte, aucune de la centaine de personnes de ma grande famille n'a été rattrapée par la marine communiste ou attaquée par les pirates, et toutes ont pu venir s'installer en Europe, aux États-Unis ou au Canada.

● Vivant en France depuis plus de 40 ans, je me consacre principalement à l'astrologie chinoise traditionnelle, qui est ma passion et ma vocation véritables. J'écris beaucoup, sans faire de publicité tapageuse. Un ancien ministre, deux futurs ministres ainsi que des personnalités du show-biz m'ont consulté et ont obtenu satisfaction. Des centaines de mes lecteurs ont pu profiter de mes conseils pour résoudre leurs problèmes et améliorer la qualité de leur vie.


Citations

Les gens médiocres arrivent à tout, parce qu'ils n'inquiètent personne (Daniel Darc).
L'amour donne de l'esprit, et il se soutient par l'esprit. Il faut de l'adresse pour aimer (Blaise Pascal).
Un arc tendu longtemps perd de sa force (proverbe chinois).
Les enfants sont un fardeau éternel (proverbe japonais).